samedi 15 août 2015

Les Piliers de la Terre, intégrale de Ken Follett

Dans l'Angleterre du XIIème siècle ravagée par la guerre et la famine, des êtres luttent chacun à leur manière pour s'assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l'amour, ou simplement de quoi survivre. Les batailles sont féroces, les hasards prodigieux, la nature cruelle. Les fresques se peignent à coups d'épée, les destins se taillent à coups de hache et les cathédrales se bâtissent à coups de miracles... et de saintes ruses. La haine règne, mais l'amour aussi, malmené constamment, blessé parfois, mais vainqueur enfin quand un Dieu, à la vérité souvent trop distrait, consent à se laisser toucher par la foi des hommes.

Avis et note 

19/20


C'est la révélation de l'année, je dirai même le coup de cœur de l'année 2015 (pour le moment).

Bon clairement ce n'est vraiment pas le genre de livres que je lis. Quand j'ai jeté un coup d’œil à la quatrième de couverture je me suis dit que ce livre allait être très long....d'autant plus que celui ci compte 1049 pages ...... et puis bon là j'ai eu clairement très peur


Mais alors si vous avez peur (comme moi) du nombre de pages, ne le soyez au final pas. 
Parce que ce livre ne se lit pas, il se dévore !

Pour parler du contenu et non de l’esthétique de ce livre, je dirai que c'est du pure divertissement ultra addictif ! 

Par où commencer tellement cet intégral est incroyable ?  

Du point de vue général j'attribue à ce roman une excellente note. On ne s'ennuie pas une seule seconde durant 1049 pages. 
Il n'y a aucun temps mort, l'auteur s'applique à ne surtout pas abandonner son lecteur dans des détails, descriptions pouvant le noyer.
Chaque page, chaque mot a son importance. 

C'est donc un roman d'aventure qui déroule l'histoire de la construction de la cathédrale de Kingsbridge. Dans ce décor apparaît Tom le bâtisseur et sa famille, Ellen et son fils Jack, Philip le prieur, la famille d'Aliéna, celle du terrible William, la famille royale etc.
Oui parce qu'il y a énormément de personnages. On peut au début s'embrouiller mais cela n'est pas long puisque l'auteur arrive toujours à mettre le lecteur sur de bonnes rails. 
Chaque personnage est important et en 1049 pages on a le temps de s'y attacher mais d'une force !
Jack et Aliéna sont forcément mes personnages préférés. Ils ont vécu de grands malheurs et pourtant ils arrivent à survivre à aller au bout des choses. Ce sont de véritables personnages qu'ont pourraient qualifier de Roméo et Juliette du Moyen-Age. 

Outre les personnages, ce que j'ai adoré a été la découverte de la vie Moyenâgeuse. Ken Follett établit en même temps un vrai travail d'historien
Le souci du détails (pas ennuyeux) dans Les Piliers de Terre nous font vivre l'aventure de l'intérieur. Nous y sommes réellement, l'auteur nous fait entrer dans la partie et ça c'est extraordinaire !
Je pensais détester cette partie de notre histoire et pourtant on en apprend énormément et elle devient à mes yeux moins sombre et inutile.
Moins sombre ? Peut être pas en fait....

Parce que ce qui frappe dans ce roman c'est la violence de l'être Humain représentée par le personnage le plus odieux que j'ai pu lire : William Hamleigh 
Je l'ai haïe au plus profond de moi, certaines scènes sont insoutenables !


Voilà un livre qui prend sa source auprès de personnages forts comme William, Aliéna, Jack ou encore Philip.
Philip est tantôt attendrissant, tantôt agaçant ! Mais tout de même il est le socle de cette histoire.

En parlant du prieur, tout me fait me diriger vers la religion, grand thème de ce roman. 
La religion est donc au cœur du livre je dirai même la remise en question de la gouvernance de celle-ci. Tout ce qui est autour de la religion est trahison, parjure, mensonger...je dirai même répugnance. Au Moyen Age la religion n'était que prétexte à gouverner.

La dernière page est difficile à aborder (surtout quand on est dans le train et qu'on se retient pour ne pas pleurer). Je me suis tellement attachée aux personnages que ça en a été difficile !
Quelle belle découverte ! Et un grand merci à mon frère pour ça !

Trahisons, amour, haine, vengeance...vous allez être servi !





samedi 8 août 2015

Les Suprêmes d'Edward Kelsey Moore


Elles se sont rencontrées dans les années 1960 et ne se sont plus jamais quittées : tout le monde les appelle "les Suprêmes", en hommage au célèbre groupe des années 1970. Complices dans le bonheur comme dans l’adversité, ces trois irrésistibles "quinquas" afro-américaines aussi puissantes que fragiles ont fait d’un des restaurants de leur petite ville de l’Indiana longtemps marquée par la ségrégation leur quartier général où, tous les dimanches, entre commérages et confidences, rire et larmes, elles élaborent leurs stratégies de survie et se gavent de poulet frit.
Rendez-vous avec vos futures meilleures amies…

Avis et note 

17/20


Me revoilà avec un super livre !

Les Suprêmes !! Attendu dans ma PAL comme le Messie, je vous présente cette lecture un peu différentes des autres.

Ayant lu La couleur des sentiments et ayant officiellement défini ce livre comme étant mon préféré de tous les temps, ces livres sont toujours une appréhension pour moi car je me demande à chaque fois s'ils vont détrôner mon livre préféré. 

Bon je ne vous surprends pas en disant que ce livre n'a pas voler la vedette à La couleur des sentiments mais malgré cela c'est une superbe lecture ! 

En plein cœur des Etats-Unis nous découvrons la vie paisible de trois amies cinquantenaires qui partagent avec nous leur passé, leurs joies et leurs peines. Rien de mieux pour m'attirer dans une belle lecture. 
Beaucoup d'humour, d'émotions, de rires et de larmes ce roman rempli toutes les fonctions ! Les personnages sont très très attachants et il faut insister très drôles.

Je vous fais une chronique des plus courtes parce que j'ai fini ce livre il y a un mois et je ne m'en souviens plus trop et ne voulant pas dire de bêtises je préfère faire très court.
Mais clairement foncez sans hésiter ! 


 








dimanche 21 juin 2015

Eleanor & Park de Rainbow Rowell

Etats-Unis, 1986. Eleanor est une lycéenne trop rousse, trop ronde et est harcelée par tout le monde au lycée. Dans le bus scolaire, elle a l'habitude de s'asseoir à côté de Park, un garçon timide, qui l'ignore poliment. Peu à peu, les deux lycéens vont se rapprocher, liés par leurs passions communes pour les comics et les Smiths.

Avis et note

16/20

Alors là c'est un peu le livre que je voulais absolument lire depuis peut être plus d'un an ! 
J'en attendais énormément et généralement ce n'est pas très bon signe car je suis très souvent déçue après avoir attendue depuis longtemps un livre.

Et bien non. C'était une magnifique lecture !
Fraîcheur, douceur et poésie me viennent en tête lorsque je repense à ce roman. J'ai adoré Eleanor et Park (en tant que personnage), ce sont deux jeunes lycéens coincés dans un lycée américain avec tous les problèmes qu'il y a autour. 
La dureté de l'adolescence est très justement traitée et c'est bien ça qui m'a dès le départ intéressée. Oui parce qu'au départ il fallait que je m'accroche. Le lycée est vraiment très loin maintenant pour moi et je pensais que le côté "adolescent" allait me gêné. 
Mais en fin de compte pas du tout. 

J'ai adoré suivre E&P dans leur découverte mutuelle, dans leurs chagrins, leurs joies...
Ce roman est véritablement un bel hommage à l'adolescence, l'auteur permet au lecteur de ne pas juger les amours naissant très tôt dans la vie. Oui parce que E&P ont 16 ans et au départ rien ne les destiné à s'aimer ou même à se rencontrer.

Park est un jeune lycéen d'origine coréenne qui je dirais laisse sa vie se dérouler sous ses yeux. Son personnage est très complexe, j'ai eu l'impression qu'avant de rencontrer Eleanor il était spectateur de sa vie, mais après sa rencontre avec elle tout va changer et il sera le vrai acteur de sa vie. Je l'imaginais parfaitement. Frêle, sensible et doux, Park m'a vraiment touchée au plus profond de moi. La seule chance qu'il a c'est sa famille. Sa mère et son père sont parfaits ils l'aiment et lui disent même si avec son père rien n'est facile, il sait qu'il est aimé.
Concernant Eleanor, sa vie à elle n'a rien à voir avec celle de Park. Elle vit ou plutôt survit au côté de ses frères et sœurs et surtout de son beau père qui bat sa mère. Eleanor vit continuellement l'injustice au cœur de sa famille, si vraiment nous pouvons parler de famille, mais elle vit aussi la violence des gestes et mots.
Eleanor est le genre de personnage que nous avons envie de prendre sous notre aile pour l'aider et la pousser vers un meilleur avenir. 
Sa rencontre avec Park va tout chambouler et rendre sa vie meilleure. 

Nous vivons donc cette histoire à travers ces deux personnages magnifiquement bien représentés. Et nous apprenons à les connaître au fil des pages. Autour de cela se peint le tableau noir des lycées américainsLe harcèlement scolaire est notamment traité dans ce roman ce qui ajoute un plus. 

Eleanor & Park est une évidence. Il fallait absolument qu'ils se rencontrent, comme si cela était vital sans cela ils auraient tout les deux perdu goût à la vie. 

Ce livre n'a rien de banal, il traite des sujets sensibles et vrais. Je le recommande aux adolescents mais pas que. 

Légère déception en fin de roman, j'aurais voulu voir quelque chose de plus gaie même si je comprends tout à fait le choix de l'auteur, la vie n'est pas forcément un roman qui se fini bien. 

Le Bonheur côté pile de Seré Prince Halverson


Ella est mariée à Joe, déjà père de deux enfants. A la mort de celui-ci, deux mauvaises surprises attendent la jeune femme : la trattoria familiale est en faillite, et la mère biologique des enfants resurgit.

Pour Ella, hors de question de laisser "ses petits" à celle qui les a abandonnés. Mais pour revendiquer leur garde, un autre combat l'attend : sauver son unique source de revenus, cette épicerie italienne qui, depuis des générations, fait la fierté de la famille de Joe. Sa solution : révolutionner les traditions... et pour commencer, tout réinventer !

Réussira-t-elle son pari ? Saura-t-elle prouver que la vie, même côté pile, peut encore être belle ?

Avis et note 

07/20

Je suis tombée sur ce livre en pleine foire du livre et je ne l'aurai jamais lu s'il n'était pas à prix cassé.
Mon intuition était bonne parce que cette lecture a été un calvaire...
Du moins pas au début. Le résumé était plutôt intéressant et m'a vraiment donné envie de le lire. Le début installe très bien l'histoire, l'environnement dans lequel vit Ella.
Ella est une jeune femme épanouie amoureuse de son mari Joe, aimée comme un mère par ses deux beaux enfants, bref tout va pour le mieux jusqu'à que son mari décède subitement laissant cette famille dans le plus grand désarroi.
Jusque là tout aller bien. La lecture était intéressante et j'étais très intriguée par la suite des choses concernant le retour en surface de la véritable mère des deux enfants, Paige.

Et puis de là à la fin ça a été d'un ennui profond. Les événements sont lents à venir, tout le récit est plat et sans réel intérêt.


Nous suivons Ella et Paige dans leur lutte judiciaire pour récupérer les deux enfants en essayant de comprendre la vie des deux jeunes femmes.
Pourquoi Paige a-t-elle abandonné ses enfants ? La réponse est déjà toute faite dès le départ.
Qu'elle est l'histoire familiale de Joe ? Dès le début nous nous en doutons.

Bref tout est téléphoné de plus Ella est insupportable ! Elle ne sait pas ce qu'elle veut et ne se bat pas franchement pour ses enfants. Je m'attendais à voir une lutte féroce entre ces deux femmes .... même pas. Tout est trop plat, je voulais du sang !

Pour conclure ce roman est le genre de livre qu'on oublie au moment même où nous tournons la dernière page et je ne me remercie pas d'avoir perdue mon temps en lisant ce roman. 

Roman lambda.  


dimanche 7 juin 2015

Central Park de Guillaume Musso


Alice et Gabriel n’ont aucun souvenir de la nuit dernière…
… pourtant, ils ne sont pas près de l’oublier.
New York, huit heures du matin.
Alice, jeune flic parisienne, et Gabriel, pianiste de jazz américain, se réveillent menottés l’un à l’autre sur un banc de Central Park. Ils ne se connaissent pas et n’ont aucun souvenir de leur rencontre.
La veille au soir, Alice faisait la fête avec ses copines sur les Champs-Élysées tandis que Gabriel jouait du piano dans un club de Dublin.
Impossible ? Et pourtant…
Les questions succèdent à la stupéfaction. Comment se sont-ils retrouvés dans une situation aussi périlleuse ? D’où provient le sang qui tache le chemisier d’Alice ? Pourquoi manque-t-il une balle dans son arme ?
Pour comprendre ce qui leur arrive et renouer les fils de leurs vies, Alice et Gabriel n’ont pas d’autre choix que de faire équipe. La vérité qu’ils vont découvrir va bouleverser leur existence…

Avis et note 

12/20

Olala là c'est la douche froide. Vous savez cette déception où on passe du rire aux larmes ?


Guillaume Musso c'est un peu mon combat. Tout le monde nomment ses livres de "romans de gare" des livres pour les non littéraires pour ceux qui ne "veulent pas se prendre la tête en lisant" je dirai même les lecteurs sans cerveau. Et bien voilà mon combat littéraire c'est de montrer à toutes ces personnes que Musso est autant un génie que certains autres auteurs considérés comme tel (alors que franchement pour certains...).
Bon voilà après avoir poussé ma gueulante, c'est tout de même une déception pour moi concernant ce Musso.

Et pourtant je me suis lancée à corps perdu dans ce policier tête baissée. C'était peut être ça l'erreur. Je m'attendais être encore bernée par l'auteur, encore surprise des retournements de situations, entraînée dans une poursuite infernale. Et bien non.

Je ne suis pas rentrée dans le roman comme j'ai pu le faire dans tous ses autres livres. 
Pourtant oui l'histoire d'Alice est prenante. Elle se retrouve à 6000km de chez elle à New York, menottée à un homme qu'elle ne connait pas. Plutôt intéressant vu comme cela. 
Va s'en suivre une cavale, puis la recherche de ce qu'il y a pu se passer et à vrai dire cette partie est assez longue.
J'ai trouvé beaucoup de temps morts que je ne connaissais pas à Musso. Des recherches beaucoup trop longues qui auraient pu être pour moi écourtées.
Je pense tout de même que je suis assez dure sur ce coup là parce que c'est Guillaume Musso. Peut être que si ça avait été un autre auteur j'aurai sans nul doute était plus indulgente. 

Mais voilà la magie n'a pas opéré pour moi dans ce roman. La fin est comme un cheveu sur la soupe. L'explication est trop facile. Bref petite déception. 

 

samedi 6 juin 2015

Entre mes mains le bonheur se faufile d'Agnès Martin-Lugand

Depuis l’enfance, Iris a une passion pour la couture. Dessiner des modèles, leur donner vie par la magie du fil et de l’aiguille, voilà ce qui la rend heureuse. Mais ses parents n’ont toujours vu dans ses ambitions qu’un caprice : les chiffons, ce n’est pas « convenable ». Et Iris, la mort dans l’âme, s’est résignée.


Aujourd’hui, la jeune femme étouffe dans son carcan de province, son mari la délaisse, sa vie semble s’être arrêtée. Mais une révélation va pousser Iris à reprendre en main son destin. Dans le tourbillon de Paris, elle va courir le risque de s’ouvrir au monde et faire la rencontre de Marthe, égérie et mentor, troublante et autoritaire…


Portrait d’une femme en quête de son identité, ce roman nous entraîne dans une aventure diabolique dont, comme son héroïne, le lecteur a du mal à se libérer.

Avis et note 

10/20

J'ai lu il y a quelques temps maintenant le premier livre d'Agnès Martin-Lugand Les gens heureux lisent et boivent du café et j'avais vraiment adoré. Ce livre m'avait ému et fait rire.
Je m'attendais donc à retrouver l'univers particulier de l'auteur et m'émerger dans celui-ci.

Mais voilà comme le traduit la note, ce livre n'a vraiment pas été une réussite pour moi. 
Voir un ennui terrible ...
En fait dès le début du roman je me suis dit...


Parce que l'univers d'Alice l'héroïne est assez fade malheureusement. Elle est mariée à un médecin continuellement absent, ses parents lui ont menti et sont particulièrement horribles, son métier l'ennui bref sa vie est terne
A vrai dire je peux même dire que l'écriture de l'auteur est plate et assez monotone sûrement due à l'histoire qui n'est pas extraordinaire. 
Donc comme on peut le deviner dès le début c'est terriblement sombre. On ressent réellement le désarroi d'Alice, son ennui, sa dépression. 
Mais heureusement elle a un don (aaaaah ooooh) pour la couture (poin poin poin poin).
Bon là aussi je me suis dit que son don pouvait être réellement chiant dans un livre. 
Et pourtant c'est bien ce don qui sauve le roman d'une note en dessous de la moyenne. Parce que finalement on se prend au jeu de la nouvelle vie d'Alice on a réellement envie qu'elle s'épanouisse tellement on s'ennuie dans ce roman. 
Sa relation de départ avec Marthe est drôle et touchante. On se dit enfin quelqu'un du côté de la pauvre Alice...
Et arrive Gabriel !
Et là j'ai remercié l'auteur parce que je commencé sérieusement à me dire que j'allais abandonner le roman. Gabriel est le seul personnage que j'ai apprécié. 
Je dis bien apprécié parce que bon des fois il était un peu surfait. 
On connait tous cette histoire entre la jeune timide qui ne sait pas qu'elle est belle et l'homme ténébreux qui fait croire à tout le monde qu'il est solide comme un roc mais en fait c'est une guimauve...

Voilà pourquoi je n'ai pas vraiment apprécié ce roman, c'est une multitude de situations surfaites qui font de ce roman quelque chose de plat ....

Parlons aussi de la fin qui est vraiment ratée..Je n'ai vraiment pas compris le changement de rythme soudain et ce retournement de situation en 10-20 pages ... 

Je lierai tout de même la suite de son premier roman, avec tout de même de l'appréhension..

mardi 2 juin 2015

Ce qui nous lie de Samantha Bailly


Alice a un don. Les liens entre les individus lui apparaissent sous forme de fils lumineux. Un phénomène inexplicable qu’elle a appris à dissimuler... et à utiliser pour démasquer les hommes infidèles et venger les femmes trompées. Mais au fond, Alice aspire à retrouver une vie «normale», celle du bureau, des collègues et des relations simples. Son nouveau job dans un cabinet de recrutement semble lui offrir tout cela, et plus encore.

Parmi les personnalités variées qui cohabitent dans l’open space, elle rencontre Raphaël, chasseur de têtes et de cœurs, un homme inaccessible qui ne la laisse pas indifférente. Le seul dont Alice n’arrive pas à percevoir les liens.

Avis et note 

11/20

Livre acheté sur le Salon du Livre 2015, j'étais très pressée de lire ce livre qui a des critiques excellentes mais aussi  mitigées.
Je voulais donc faire mon propre avis sur ce roman.

Tout partait plutôt bien.
Parce que la bonne note de ce livre c'est son originalité. Dès le début nous reconnaissons que l'univers du livre est particulier. Alice détient un don, elle a la capacité de voir les liens que possèdent les individus entre eux. Sujet assez intéressant à traiter.
Malheureusement l'auteur s'évade et oublie son thème très prometteur en s'engouffrant dans les gnans gnans de la romance lourdingue. Je me disais que sa romance avec Raphaël était niaise et visible au bout des premiers chapitres...
C'est un peu la réaction que j'ai eu à certains passages....


Le sujet des dons d'Alice et Raphaël était pourtant génial. En fait c'est une réelle déception qui m'a prise dès la moitié du roman.


Les incessants retours en arrière, en avant, dans le présent, dans le futur, dans le passé, en avant, en arrière, en avant, en arrière etc etc...m'ont vraiment agacés car ils m'ont éloigné de l'histoire d'Alice.
Son passé n'est pas assez traité. Certains aspects de sa vie comme la relation avec son meilleur ami, le don de sa grand mère ou encore ses mauvaises rencontres sont survolés et à la fin on ne sait pas ce qu'il en est..
Limite je me suis dit que l'auteur voulait terminer très rapidement son roman. Je reste sur un sentiment d’inachèvement, quoi de pire pour terminer un livre ? 

De plus le personnage d'Alice est lisse. Aucun personnage ne m'a capté. J'ai détesté Raphaël, détesté sa relation avec Alice. Tous ce personnages sont assez superficiels et agaçants. 

Parlons de l'écriture de l'auteur, je vais être franche je l'ai trouvé très basique, trop peut être. 

Un point qui m'a fait plaisir : le clin d'oeil à L'ombre du vent de Carlos Ruis Zafon un auteur que j'adore.

Voilà donc une belle déception...