samedi 20 décembre 2014

La Déesse des petites victoires de Yannick Grannec

Université de Princeton, 1980. Anna Roth, jeune documentaliste sans ambition, se voit confier la tâche de récupérer les archives de Kurt Gödel, le plus fascinant et hermétique mathématicien du XXe siècle. 
Sa mission consiste à apprivoiser la veuve du grand homme, une mégère notoire qui semble exercer une vengeance tardive contre l'establishment en refusant de céder les documents d'une incommensurable valeur scientifique. 
Dès la première rencontre, Adèle voit clair dans le jeu d'Anna. Contre toute attente, elle ne la rejette pas mais impose ses règles. La vieille femme sait qu'elle va bientôt mourir, et il lui reste une histoire à raconter, une histoire que personne n'a jamais voulu entendre. De la Vienne flamboyante des années 1930 au Princeton de l'après-guerre ; de l'Anschluss au maccarthysme ; de la fin de l'idéal positiviste à l'avènement de l'arme nucléaire, Anna découvre l'épopée d'un génie qui ne savait pas vivre et d'une femme qui ne savait qu'aimer. 
Albert Einstein aimait à dire : 'Je ne vais à mon bureau que pour avoir le privilège de rentrer à pied avec Kurt Gödel. 'Cet homme, peu connu des profanes, a eu une vie de légende : à la fois dieu vivant de l'Olympe que représentait Princeton après la guerre et mortel affligé par les pires désordres de la folie. Yannick Grannec a réussi, dans ce premier roman, le tour de force de tisser une grande fresque sur le XXe siècle, une ode au génie humain et un roman profond sur la fonction de l'amour et la finalité de l'existence.

Avis et note

10/20

Ce fut long mais me revoilà accompagnée d'un roman qui m'a beaucoup déçue malheureusement.

Je vous présente le livre qui a fait produire en moi le plus grand ascenseur émotionnel de l'année ! 
J'ai adooooooré le début je me suis même dit qu'enfin j'allai lire un lire un livre innovant que je n'ai jamais eu l'occasion de lire. 

Et bien il est vrai que ce livre sort de l'ordinaire. 
Nous avons rendez-vous avec Adèle inconnue au bataillon accompagnée d'Anna. Celle-ci veut convaincre la vieille dame de lui donner ou plutôt de d'offrir les archives de son mari grand mathématicien. Cette histoire est presssque vraie. Kurt Godel a réellement existé, il était un ami intime du grand Einstein. 

Jusqu'à là tout va super bien. L'histoire est super intéressante entre la rencontre d'Adèle et de Kurt, leur fuite de l'Autriche nazie, leur arrivée sur le sol américain. Bref tout est super bien écrit et leur histoire est très intéressante. 

J'ai aussi aimé le fait que Kurt essaye d'expliquer les mathématiques et la philosophie à Adèle et à nous en même temps. Cela est bien exprimé et j'ai adoré essayer de comprendre tout cela (même si je suis d'une filière à l'origine d'économie plus terre à terre tu meurs). 

Arrive le moment où ils s'installent à Princeston et où la vie d'Adèle (sans jeu de mots) devient ennuyeuse sauf que cet ennui l'auteur nous le fait tellement ressentir que ça en devient lassant ! NOUS AUSSI ON S'ENNUIE ! 

Kurt devient un personnage insupportable ! J'ai vraiment détesté la fin de ce roman. Tout est sombre mais même pas triste. C'est lisse et sans intérêts. 
On s'ennuie, on déteste les personnages et Kurt arrive à nous faire dégoûter de la vie. Pas mal !

Un début donc prometteur mais une dernière partie de roman odieuse.

Lecteurs Touchés / Coulés : Vous avez aimé Madame Hemingway et vous adorez les sciences  


A la fin du livre c'est difficile ...



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