dimanche 9 novembre 2014

Quitter le monde de Douglas Kennedy


Le soir de son treizième anniversaire, lors d'une énième dispute entre ses parents, Jane Howard annonce qu'elle ne se mariera jamais et n'aura jamais d'enfants.

Mais sommes-nous maître de notre destinée ? Une quinzaine d'années plus tard, Jane est professeur à Boston et amoureuse de Theo, un homme brillant et excentrique qui lui donne une petite Emily. A sa grande surprise, Jane s'épanouit dans la maternité. Mais la tragédie frappe et Jane, dévastée, n'a plus qu'une idée en tête : quitter le monde. Alors qu'elle a renoncé à la vie, c'est paradoxalement la disparition d'une jeune fille qui va lui donner la possibilité d'une rédemption.
Lancée dans une quête obsessionnelle, persuadée qu'elle est plus à même de résoudre cette affaire que la police, Jane va se retrouver face au plus cruel des choix : rester dans l'ombre ou mettre en lumière une effroyable vérité...

Avis et note

10/20

Belle déception. 
J'avais adoré La poursuite du bonheur, en revanche concernant celui-ci, je suis vraiment déçue et un peu surprise.

Un peu surprise parce que je n'ai pas du tout reconnu l'écriture de Douglas Kennedy par rapport au premier roman que j'ai lu de lui.
La poursuite du bonheur c'est l'envie d'aller de l'avant c'est la recherche du bonheur, de la belle vie. 
Que quitter le monde c'est tout l'inverse. C'est l'envie de partir pour toujours.

Ce livre est vraiment très déprimant je le déconseille à ceux qui n'aime lire que de belles histoires positives.
Parce que oui, je trouve que Quitter le monde est ultra pessimiste sur la vie.
En même temps le personnage de Jane est très dure. Elle va vivre tout au long de sa vie que des malheurs. 
C'est un livre très gros presque 700 pages de malheurs finalement. 700 pages de dépression totale. Et j'ai vraiment détesté cela pourtant j'ai lu beaucoup de livres tristes mais pas de cette façon. Là c'est vraiment très douloureux et sans attachements. 
Oui parce que je ne me suis pas attachée à Jane malgré ses nombreux moments de malheurs. J'ai même envie de dire que j'avais envie de la quitter au plus vite pour pas être aussi déprimée quelle.

Néanmoins je souligne le talent indéniable de Douglas Kennedy, c'est très bien écrit. Par contre je lui rapproche une chose dans son récit, c'est le fait qu'il attache beaucoup trop d'importance à des choses que je ne pensais pas intéressantes, alors que quand il se passe quelque chose de très important pour l'histoire, il fait passer ça en une page !

D'autant plus que la dernière partie du roman est pour moi inutile ! Je n'ai pas compris l'envie de l'auteur d'inclure Jane dans une enquête criminelle...Elle aura donc été tradeuse, prof, bibliothécaire et la voilà maintenant embarquée dans une histoire sordide. Je trouve que c'est trop enfoncer le couteau dans la plaie.
Faire de l'histoire de Jane, l'histoire la plus triste qu'il n'ait jamais existé.  

Je me suis trop vite lassée de ce roman.

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Tout au long du roman on se dit que...


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