lundi 28 mars 2016

Juste avant le bonheur d'Agnès Ledig

Julie, 20 ans, qui élève seule son fils Lulu est caissière dans un supermarché. Elle attire l'attention d'un client, quinquagénaire aisé à nouveau célibataire. Généreux et désintéressé, Paul invite Julie à passer quelques jours dans sa belle villa de bord de mer en Bretagne. Ils y retrouvent Jérôme, le fils de Paul, qui se remet mal du suicide de sa jeune femme. Gaieté et optimisme reviennent grâce à l'attachante présence du petit Lulu. Mais au retour, un nouveau drame survient. Une chaîne de soutien, d'affection et de tendresse se forme autour de Julie. Avec elle, à travers elle, des êtres désemparés tentent de réapprendre à vivre et de saisir une deuxième chance. La force des épreuves surmontées, l'espoir d'un nouvel amour, ainsi qu'une bonne dose d'intelligence et d'humour peuvent réussir ce miracle. Un conte de fées moderne. L'émotion partagée avec des personnages profondément attachants et les dialogues d'une rare vivacité donnent un livre bourré de grâce, d optimisme et d énergie, qui réconcilie avec la vie !
Avis et note 

15/20


Ce livre fait partie des romans contemporains les mieux notés sur Livraddict alors il fallait que je le lise !
Et effectivement ce roman a tous les mérites d'être dans le Top 100.

Nous entrons dans la vie de Julie. Attachante, très attachante personne que j'imaginais presque. Elle est encore là devant moi quand je pense à elle.
Le destin s'acharne sur elle, du moins c'est ce qu'elle pense. Elle est caissière et élève seule son petit Lulu. Oh Lulu ! Un petit garçon lui aussi poignant et attachant. 

Julie craque presque lorsqu'elle rencontre Paul. Monsieur de 60 ans ou plus je ne sais pas lui aussi exceptionnel. Parce qu'en fait l'auteur nous offre que de beaux personnages. Il y a Jérôme le fils de Paul que la vie n'a pas épargnée non plus, et cette maladroite de Caroline si touchante. Manon la bonne copine de Julie. 
Elle se laisse guider par le destin en partant avec deux inconnus, Paul et Jérôme en n'oubliant pas son petit Lulu.
La Bretagne va presque la soigner de cette dépression passagère. Le lecteur vit avec Julie un beau moment. Vous savez ce genre de bonheur simple : la mer, le vent, l'amitié, l'amour et la nourriture :) 

Et puis arrive le vrai malheur. Et là s'installe un tourbillon de malheur mais pas que. Parce que parfois dans le malheur il y a le bonheur et c'est ce que veut nous faire comprendre l'auteur avec brio. 
Ce roman est simple il faut le dire. Ne vous attendez pas à de grandes phrases et à une grande écriture mais on s'en fout parce que tout est dit dans ce roman. Il est parfaitement aboutit mais surtout il est une vraie ordonnance pour les personnes au fond du gouffre.

Roman pansement que je conseille très fortement!

(Mais attention c'est très très triste)

disney sad crying pixar sadness

samedi 26 mars 2016

La plantation de Leila Meacham

Caroline du Sud, avant la guerre de Sécession. Privé de son héritage, Silas Toliver s’associe à son meilleur ami, Jeremy Warwick, pour monter une expédition ferroviaire vers un nouveau territoire portant le nom de Texas. Jessica, fille d’un riche propriétaire terrien, a caché un esclave fugitif. Son père veut la marier avec Silas pour sauver l’honneur de sa famille. Amour, mariages, amitié, trahison, tragédie et triomphe, tous les ingrédients qui ont fait le succès des Roses de Somerset sont là, avec en toile de fond l’esclavage et son abolition, la découverte de l’Ouest, la guerre de Sécession.

Avis et note 

12/20

Dès que ce roman est sorti en poche en janvier dernier il fallait absolument que je me le procure ! 
D'une pour cette couverture très jolie en sépia j'adore ! De deux parce que bien évidemment je vénère la maison d'édition Charleston ! Et de trois parce que je vais visiter le sud des Etats-Unis cet été et qu'il fallait absolument que je lise un livre en relation avec. Donc quoi de mieux qu'une plantation ? 

Tout d'abord il faut savoir que j'adore les romans qui relate la ségrégation aux US, je veux toujours en savoir plus sur cette période incompréhensible de la plus grande puissance mondiale. 

Je pensais donc me replonger dans un roman décrivant le quotidien des plantations mais ce n'était pas du tout cela ! 
Ce roman décrit la vie de trois générations d'une même famille, tout ça entourer d'une "malédiction familiale" due à un mariage critiquable. Comme le dit la quatrième de couverture Silas Toliver va conclure un pacte avec le père de Jessica : s'il se marie avec elle, il aura tout l'argent nécessaire pour construire sa plantation tant rêvée au Texas.

Jusque là tout va bien, ou presque parce qu'il faut savoir que Silas est déjà promis à une jeune femme, qu'il aime de tout son cœur. Donc le rigolo décide de choisir l'argent à l'amour. Ok bon là ça commençait légèrement à m'énerver mais c'est pas grave. Lorsqu'il décide d'épouser Jessica sa mère lui dit qu'il sera frappé par une malédiction familiale. Et c'est au final autour de cela que le livre se construit. Et c'est tout.

ellen page juno dissapointed head turn pony tail

Nous croisons durant près de 400 pages des malheurs, des heureux événements, des malheurs, des heureux événements, des malh.....

En gros je n'ai perçu que cela. Rien d'autre. Et pourtant ce roman se situe dans une période passionnante des USA. La guerre de Sécession, la ségrégation, l'abolition de l'esclavage. Mais malheureusement l'auteur survole un peu tout cela.
Ok Jessica est une fervente défenseure des noirs américains mais c'est survolé.

Ce livre est pour moi légèrement superficiel et sans grand intérêt malgré le fait qu'il soit je l'avoue assez divertissant.

samedi 19 mars 2016

La fille de l'hiver d'Eowyn Ivey

Alaska, 1920. Pour Mabel et Jack, venir s’installer dans ces contrées sauvages représentait à la fois un nouveau départ et leur dernière chance. Depuis la mort de leur bébé des années auparavant, leur douleur les avait isolés des autres et avait entamé petit à petit leur amour. Mais créer un foyer au milieu de cette immensité n’est pas simple, et tandis que Jack s’échine toute la journée aux champs, Mabel dépérit de solitude et de chagrin. Et puis, dans un moment d’insouciance, aux premiers jours de l’hiver, le couple sculpte une petite fille de neige. Le lendemain, ils la retrouvent fondue, les moufles et l’écharpe que Mabel lui avait enfilées, et de petites empreintes de pas partent en direction de la forêt. A compter de ce jour, Mabel et Jack surprennent de temps en temps une petite fille près de leur cabane. Qui est-elle ? Que fait-elle dans la forêt avec son renard roux aussi farouche qu’elle ? Hallucination ? Miracle ? Et si cette fillette était la clé d’un miracle qu’ils n’attendaient plus ?

Avis et note

12/20

Avant d'atteindre le printemps il fallait absolument que je lise ce roman La Fille de l'Hiver !
De plus, je n'ai pas arrêté de lire des avis très positifs sur ce conte contemporain.

Il fallait donc que je le lise absolument et rapidement ! 
C'est chose faite mais avec, je ne vous cache pas, une assez grande déception ...Je pensais rentrer dans un vrai conte ! Je me voyais déjà voyager dans une sorte de Reine des Neiges contemporain...bon peut être pas hein mais voilà je voulais de l'imaginaire, du fantastique, du mystique ... mais ce n'est pas du tout à quoi il faut s'attendre. 
C'est en réalité plutôt un roman contemporain tout simplement

Nous croisons donc le chemin d'un couple souffrant de la perte de leur enfant 10 ans plus tôt. Ils s'exilent en quelques sortes en Alaska, terre très hostile des Etats-Unis que j'ai beaucoup aimé découvrir. C'est peut être le point fort de ce roman. 
L'auteur connait très bien cet état et elle nous fait plonger dans cet univers neigeux avec brio.
J'imaginais très bien l'environnement, l'atmosphère qui pouvait tant être légère grâce à la neige mais aussi rude avec ce froid glaçant !

Au delà de tout ça, j'ai traversé 400 pages de descriptions incessantes et parfois ennuyeuses. 
Le point faible de ce roman est pour moi le manque d'actions dans les 200 premières pages. C'es très très lent. Il m'a fallu du courage pour ne pas sauter des pages de ce bouquin ce qui est très mauvais signe dans mes lectures je déteste sauter des pages !

Le récit n'est pas très bien structuré, on passait dans les périodes trop rapidement. En réalité pour être tout à fait honnête je n'ai pas vu l’intérêt de ce roman.
Elle aurait pu réellement en faire un bijou et la fin est bâclée, trop rapide à venir...
Les personnages ne m'ont pas touchés, je ne les comprenais vraiment pas. A aucun moment nous ne savons ce qu'est leur douleur d'avoir perdu leur enfant. Ce qui reste pourtant l’élément le plus important pour débuter ce roman non ?  
Donc déception pour moi ....

samedi 12 mars 2016

Ainsi résonne l'écho infini des montagnes de Khaled Hosseini

En Afghanistan, des années 1950 à nos jours, mais aussi à Paris dans les années 1970, en Californie dans les années 2000 et sur une île grecque aujourd’hui. A Shadbagh, un minuscule village agricole, Abdullah, 10 ans, s’occupe de sa petite sœur Pari. Entre les deux enfants, le lien est indéfectible, ce qui leur permet d’oublier la mort de leur mère, les absences de leur père qui cherche désespérément du travail et ces jours où la faim les tenaille encore plus qu’à l’habitude. Un jour, leur père décide de partir pour Kaboul où l’oncle Nabi lui aurait trouvé un emploi et d’emmener Pari avec lui. Abdullah sent qu’il se trame quelque chose. Et de fait, leur père, préférant « couper un doigt pour sauver la main », vend Pari à la riche famille pour laquelle travaille Nabi. Une séparation déchirante qui pèsera sur toute la vie d’Abdullah, même après son exil aux Etats-Unis. La petite Pari oublie et grandit à Paris où sa mère, Nila, trop libre pour la société afghane, s’est enfuie au milieu des années 50. Nabi est resté auprès de Suleiman, le mari de Nila, devenu handicapé suite à un AVC. Des années plus tard, bien après la chute des Talibans, Abdullah n’a pas oublié Pari qui, elle, n’a jamais pu combler une sensation de vide, comme s’il lui manquait quelque chose d’indispensable, dont elle ignorait tout…

Avis et note 

15/20

Ce qu'on ne peut pas retirer à Khaled Hosseini c'est cette écriture magnifique, poétique, attachante
J'avais plus qu'aimé son second roman Mille soleils splendides, je me souviens même avoir fait l'éloge de cet auteur en cours d'anglais à la fac.
C'est ce genre d'auteur qu'on est fière de faire découvrir, fière aussi de le lire. Il fait partie je pense des auteurs à lire absolument du fait qu'il est unique en son genre. Du fait aussi qu'il dépeint une société finalement inconnue de nous les occidentaux. 
Quand on pense Afghanistan, on pense guerre, islam, voile intégral. Et c'est au final très triste. 
Mais quand on referme un livre de cet auteur l’Afghanistan nous apparaît sous un autre jour. On comprend mieux ce pays à travers l'amour de son pays que nous transmet Hosseini

Voilà pourquoi cette note. Pour l'écriture, pour l'atmosphère, pour ce voyage sans billet d'avion.

En revanche si je m'attache un peu plus à l'histoire, j'en ressors légèrement déçue. J'ai vraiment eu du mal à écrire ce mot "déçue" mais c'est ce que j'ai ressenti en refermant ce livre alors il faut que je m'explique.

Mille soleils splendides avait été une claque. Les personnages étaient forts et l'histoire très bien installée en revanche dans celui-ci c'est ce que je n'ai pas retrouvé.
Pourtant comment vous dire que l'histoire de cette fratrie m'a touché au plus haut point dès le départ
C'est bien là où j'ai été déçue j'ai tellement aimé leur histoire que quand elle est entrecoupée de récits d'autres protagonistes cela m'a coupé dans mon élan. 

J'aurai aimé n'avoir que l'histoire de Pari et Abdullah ! Celle de Markos ne m'a pas touché ! Je n'ai pas vraiment compris l’intérêt de celle-ci par rapport à l'histoire des 2 frère et sœur ! Celle-ci s’avère en plus être trop longue !

J'ai été d'autant plus déçue car les 100 premières pages sont fantastiques ! Le rythme se brise petit à petit lorsque l'auteur abandonne Pari et Abdullah pour d'autres personnages ...

Et la fin, la fin est terriblement triste, j'aurai aimé une fin plus heureuse. Mais là j'abuse car la vie n'est pas un happy end à chaque fois malheureusement. 

Pour parler ensuite de la situation politique, sociale et culturelle de l'Afghanistan, j'ai été déçue de ne pas avoir davantage de détails...

Mais je conseille ce roman qui je pense peut être un coup de cœur pour d'autres lecteurs.

samedi 5 mars 2016

N'oublier jamais de Michel Bussi

" Vous croisez au bord d'une falaise une jolie fille ? Ne lui tendez pas la main ! On pourrait croire que vous l'avez poussée. " Il court vite, Jamal, très vite. A cause de sa prothèse à la jambe et autres coups du sort, il a un destin à rattraper et l'ambition de devenir le premier handicapé à réaliser l'une des courses d'endurance les plus ardues du monde, l'Ultra-Trail du Mont-Blanc. Parti s'entraîner, ce matin de février, sur la plus haute falaise d'Europe, il a d'abord remarqué l'écharpe rouge accrochée à une clôture ; puis la vision d'une femme, incroyablement belle, les yeux rivés aux siens, prête à sauter dans le vide. Ils sont seuls. Le temps est suspendu. Ultime recours, Jamal lui tend l'écharpe, mais la femme bascule. Quelques secondes plus tard, sur les galets glacés de la plage déserte, Jamal trouve le corps inerte de l'inconnue, un filet de sang qui s'échappe du crâne. A son cou, l'écharpe rouge.Ceci est la version de Jamal. La vraie ?

Avis et note 

18/20

Encore et encore un roman parfaitement bien ficelé par le très grand talent de Michel Bussi.
Non franchement, cet auteur arrive toujours à me surprendre avec ses romans.
Nympheas Noirs avait été un très gros coup de cœur il y a 2 ans je crois, Un Avion sans elle également, j'avais été légèrement déçue par Ne lâche pas ma main qui était vraiment en dessous des deux premiers. Mais là Michel Bussi retape très fort avec N'oublier jamais.

Dès le début il arrive à nous intégrer dans l'histoire, dans l'intrigue. 
Jamal est un jeune homme sans problème, un jour son destin va être considérablement bouleversé par le suicide d'une jeune fille sur une falaise.
Nous sommes donc guidé par Jamal, ce jeune homme que tout semble accuser. En effet rien ne semble envisager que ce soit un suicide. Jamal est très vite embarqué dans l'enfer de l'accusation.
L'est-il vraiment ? En tant que lecteur nous ne savons plus du tout qui est le vrai meurtrier, si c'est un suicide finalement. Bref nous sommes manipulés du début à la fin ! Et ça c'est le talent de Michel Bussi.

Il arrive à non pas créer un dénouement mais trois ! Et c'est à la fin du livre ce qui m'a le plus interloqué.
Ce que j'aime le plus chez Michel Bussi c'est ce talent là, c'est qu'à la fin on n'imagine pas du tout le temps que cette histoire à du lui prendre à écrire, à mettre en scène.

Parce que si vous commencez ce roman, vous n'êtes pas au bout de vos peines croyez moi !

Ainsi puis-je mourir de Viviane Moore

A deux pas de Tourlaville, un château apparaît au coin d'un chemin, comme sorti d'un conte de fée. Pourtant, malgré l'étrange sérénité qui s'en dégage, la jeune romancière Gabrielle Dancel en épousant Philip Sedley, le châtelain des lieux, va découvrir les drames, les folies, et les amours tragiques qui se sont déroulés à travers les époques entre ces murs épais.







Avis et note 

16/20

Je voulais absolument lire ce roman depuis longtemps maintenant. Cette couverture m'intriguée énormément ! Et le résumé presque tout autant.
Je m'étais faite une idée de ce roman et pourtant j'ai lu quelques chose de très différent à ce quoi je m'attendais ! 

C'est un roman qui se lit à une vitesse folle. Les chapitres ne font pas plus de 4-5 pages et l'écriture est assez dynamique.
Mais le point fort de ce roman c'est bel et bien l'atmosphère. 
Très cloque, sombre voire même flippant ce livre est vraiment un livre à part de tout ce que j'ai pu lire.