samedi 12 mars 2016

Ainsi résonne l'écho infini des montagnes de Khaled Hosseini

En Afghanistan, des années 1950 à nos jours, mais aussi à Paris dans les années 1970, en Californie dans les années 2000 et sur une île grecque aujourd’hui. A Shadbagh, un minuscule village agricole, Abdullah, 10 ans, s’occupe de sa petite sœur Pari. Entre les deux enfants, le lien est indéfectible, ce qui leur permet d’oublier la mort de leur mère, les absences de leur père qui cherche désespérément du travail et ces jours où la faim les tenaille encore plus qu’à l’habitude. Un jour, leur père décide de partir pour Kaboul où l’oncle Nabi lui aurait trouvé un emploi et d’emmener Pari avec lui. Abdullah sent qu’il se trame quelque chose. Et de fait, leur père, préférant « couper un doigt pour sauver la main », vend Pari à la riche famille pour laquelle travaille Nabi. Une séparation déchirante qui pèsera sur toute la vie d’Abdullah, même après son exil aux Etats-Unis. La petite Pari oublie et grandit à Paris où sa mère, Nila, trop libre pour la société afghane, s’est enfuie au milieu des années 50. Nabi est resté auprès de Suleiman, le mari de Nila, devenu handicapé suite à un AVC. Des années plus tard, bien après la chute des Talibans, Abdullah n’a pas oublié Pari qui, elle, n’a jamais pu combler une sensation de vide, comme s’il lui manquait quelque chose d’indispensable, dont elle ignorait tout…

Avis et note 

15/20

Ce qu'on ne peut pas retirer à Khaled Hosseini c'est cette écriture magnifique, poétique, attachante
J'avais plus qu'aimé son second roman Mille soleils splendides, je me souviens même avoir fait l'éloge de cet auteur en cours d'anglais à la fac.
C'est ce genre d'auteur qu'on est fière de faire découvrir, fière aussi de le lire. Il fait partie je pense des auteurs à lire absolument du fait qu'il est unique en son genre. Du fait aussi qu'il dépeint une société finalement inconnue de nous les occidentaux. 
Quand on pense Afghanistan, on pense guerre, islam, voile intégral. Et c'est au final très triste. 
Mais quand on referme un livre de cet auteur l’Afghanistan nous apparaît sous un autre jour. On comprend mieux ce pays à travers l'amour de son pays que nous transmet Hosseini

Voilà pourquoi cette note. Pour l'écriture, pour l'atmosphère, pour ce voyage sans billet d'avion.

En revanche si je m'attache un peu plus à l'histoire, j'en ressors légèrement déçue. J'ai vraiment eu du mal à écrire ce mot "déçue" mais c'est ce que j'ai ressenti en refermant ce livre alors il faut que je m'explique.

Mille soleils splendides avait été une claque. Les personnages étaient forts et l'histoire très bien installée en revanche dans celui-ci c'est ce que je n'ai pas retrouvé.
Pourtant comment vous dire que l'histoire de cette fratrie m'a touché au plus haut point dès le départ
C'est bien là où j'ai été déçue j'ai tellement aimé leur histoire que quand elle est entrecoupée de récits d'autres protagonistes cela m'a coupé dans mon élan. 

J'aurai aimé n'avoir que l'histoire de Pari et Abdullah ! Celle de Markos ne m'a pas touché ! Je n'ai pas vraiment compris l’intérêt de celle-ci par rapport à l'histoire des 2 frère et sœur ! Celle-ci s’avère en plus être trop longue !

J'ai été d'autant plus déçue car les 100 premières pages sont fantastiques ! Le rythme se brise petit à petit lorsque l'auteur abandonne Pari et Abdullah pour d'autres personnages ...

Et la fin, la fin est terriblement triste, j'aurai aimé une fin plus heureuse. Mais là j'abuse car la vie n'est pas un happy end à chaque fois malheureusement. 

Pour parler ensuite de la situation politique, sociale et culturelle de l'Afghanistan, j'ai été déçue de ne pas avoir davantage de détails...

Mais je conseille ce roman qui je pense peut être un coup de cœur pour d'autres lecteurs.

2 commentaires:

  1. En tout cas le titre est très poétique :o

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  2. Je n'ai encore jamais lu Khaled Hosseini mais j'entends très régulièrement parler de ses livres, et le titre de celui-ci, si magnifique, me donne envie de le lire.

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