samedi 23 mai 2015

L'invention des ailes de Sue Monk Kidd


Caroline du Sud, 1803. Fille d’une riche famille de Charleston, Sarah Grimké sait dès le plus jeune âge qu’elle veut faire de grandes choses dans sa vie. Lorsque pour ses onze ans sa mère lui offre la petite Handful comme esclave personnelle, Sarah se dresse contre les horribles pratiques de telles servilité et inégalité, convictions qu’elle va nourrir tout au long de sa vie. Mais les limites imposées aux femmes écrasent ses ambitions.
Une belle amitié nait entre les deux fillettes, Sarah et Handful, qui aspirent toutes deux à s’échapper de l’enceinte étouffante de la maison Grimké. À travers les années, à travers de nombreux obstacles, elles deviennent des jeunes femmes avides de liberté et d’indépendance, qui se battent pour affirmer leur droit de vivre et se faire une place dans le monde.

Avis et note 

16/20

Encore un livre que j'attendais énorméééément !
Je ne suis pas du tout déçue même si je ne m'attendais pas du tout à cette histoire.

L'histoire commence donc en 1803. Nous arrivons à Charleston, là où l'esclavagisme a été très très présent. Nous savons donc dès le départ que ce roman va être très dure. 
Et bien oui. C'est véritablement ce qui en ressort. La dureté de la ségrégation aux Etats-Unis je dirai même plus de l'esclavagisme qu'autre chose. 

Nous rencontrons donc Sarah et Handful qui vont devenir nos protégées
Sarah est sans contexte mon personnage préféré. Elle est née dans une famille de la haute société de Charleston et pourtant, elle va lutter contre les multiples injustices qui virevoltent autour d'elle.
J'ai vraiment adoré Sarah pour sa force et surtout pour son extrême intelligence. Elle est née dans une famille esclavagistes et pourtant elle luttera dès son plus jeune âge contre tout cela. Elle n'a à aucune moment était influencée par qui que ce soit. Elle suit ses convictions jusqu'au bout malgré un terrible handicap qui est le égayement. 
Je tiens à remarqué l'originalité de ce personnage. Elle est noble, blanche et pourtant elle est dans le camp des héros. Généralement dans les livres sur la ségrégation nous sommes majoritairement que du côté des noirs mais là nous sommes dans le même camp celui de Sarah et celui de Handful.
Handful est une jeune esclave qui est "offerte" à Sarah pour son onzième anniversaire je crois. Déjà là nous remarquons l'atrocité de la chose. Les noirs étaient des objets et même de la marchandise parce que ceux là avaient un prix. 
Handful et Sarah vont donc entretenir une forte relation d'amitié. C'est dit dans le roman et pourtant (là je note un mauvais point) je n'ai malheureusement pas pu assister à de nombreuses pages sur leur amitié. Je trouve que ça a trop vite été balayé
Handful n'est en soit pas un personnage fort. C'est là que le réalisme dans ce livre est excellent. La pauvre petite fille, jeune femme et femme mûre subira toute sa vie des injustices. Heureusement certaines fois nous voyons qu'elle ne pourra plus rester là sans rien faire.
Viens ensuite Nina ! Je l'ai plus qu'adoré. Elle est celle qui est la plus révoltée ! Dès son plus jeune âge elle sera façonnée par sa grande sœur Sarah. Ce duo révolutionnaire m'a franchement passionné. 

De nombreux personnages m'ont fait hurler de rage. La mère ou encore Mary la soeur sont d'une méchanceté à faire peur. J'ai très souvent été révolté !


L'histoire est très touchante et très réaliste ce qui sont les deux points forts de ce roman.

Concernant le fond:
Ce roman se compose de plusieurs leçons. J'ai été surprise de voir apparaître des thèmes encore très présents dans notre société du 21ème siècle tels que le racisme, la misogynie,  l’intolérance etc. Oui parce que finalement ce qui est pour moi le plus ressorti dans cette lecture c'est le fait qu'aujourd'hui nous luttons dans nos sociétés encore contre ces injustices .... Et pourtant nous avons un recul énorme sur toutes ces erreurs...

Lorsque nous arrivons à la fin de l'histoire nous rencontrons les notes de l'auteur. Et là ça n'a fait que confirmer que ce roman était super. Sue Monk Kidd nous explique que tous ces personnages ont réellement existé et ont eu un impact fort sur la lutte contre l'esclavagisme aux Etats-Unis. J'ai même voulu aller plus loin et faire des recherches de mon côté.
Pour conclure ce livre est passionnant.


samedi 9 mai 2015

Bridget Jones : Folle de lui de Helen Fielding

Veuve, 51 ans, mère de deux enfants en bas âge, mais toujours en quête de l'homme idéal : Bridget is back ! Elle n'est plus obsédée par ses kilos, plutôt par les réseaux sociaux, le nombre d'amis qu'elle a sur Facebook (ce qui ne peut que mal se passer, vu son niveau en informatique) et ses enfants qui la font tourner en bourrique. Le grand Mark Darcy - avec qui elle a vécu le bonheur conjugal pendant dix ans - est mort dans un accident, et après une longue période de deuil, Bridget se transforme en cougar dans les bras d'un trentenaire sexy (et quelque peu immature). 
Mais pour combien de temps ? Car elle a bien entendu toujours le don de se mettre dans des situations impossibles.

Avis et note 

12/20


Bon voilà ça c'est fait. 
J'ai lu un Bridget Jones. 


Imaginez moi fan des deux films de Bridget Jones ou plutôt fan de Bridget Jones tout court. 

Je suis ce genre de filles qui a vraiment l'impression d'être une maudite Jones perdue dans la jungle du 21ème siècle.

Parce que ça c'est moi :

Parce que ça aussi c'est moi : 


Et puis ça aussi : 



Alors imaginez lorsqu'on m'a offert ce roman, lorsqu’on m'a finalement donné l'occasion de lire Bridget mon amie, ma sauveuse, celle qui te permet de te sentir mieux après avoir mater un des films.

Bon après il y a forcément la chute.



Ouais parce que pour être honnête je n'ai pas adhéré. 
PAS DU TOUT MEME SERIEUX !

Bon pour tout vous dire Bridget Jones n'est plus après ce roman. 
J'ai eu énormément de mal à imaginer Renée Zellweger (d'avant pas celle qui est aujourd’hui comme ça : Who is this woman ?) 


Remettant donc largement en question une future production sur notre Bridget...

Bridget est donc devenu une veuve ... ah oui parce que dès le début du livre, les premières lignes nous apprenons que l'auteure a tué MARK DARCY (ceci n'est pas un spoil) 
Donc voilà ça on ne l'aura plus : 



Donc voilà Bridget est veuve depuis 5 ans et apprend à revivre avec ses deux jeunes enfants. Sa grande décision est prise, elle doit perdre ses 30 kilos et retrouver l'amour.
Et voilà la nouvelle Bridget Jones est née. Elle a 50 balais sort avec un toy boy et parle comme une gamine de 14 ans. 
Oui parce que franchement j'ai l'impression d'avoir lu un Meg Cabot.
Plus rien n'est cohérent. Vous allez me dire "Oui mais Bridget c'est une enfant dans un corps de femme blabla..." ok mais là c'est poussé à l'extrême ! 
De plus le fait de perdre du poids pour séduire à nouveau est assez mal venu de la part de l'auteure. Et puis soit dit en passant quand on fait 60kg depuis quand sommes-nous obèse ????
L'héroïne est trop concentrée sur elle même, son âge, son poids, son corps, ses rides, sa garde de robes, sa vie sexuelle etc...
J'avais envie de lui crier qu'elle avait des enfants qui plus est orphelins depuis quelques années...

Je trouve également qu'il y a dans ce roman un manque de créativité. C'est assez répétitif. 

Bon et qu'on se le dise Daniel n'est plus non plus. Ne vous attendez pas à ce qu'il soit beaucoup présent dans le roman. De plus son personnage devient le meilleur ami de Bridget (What the fuck ?) Daniel Cleaver est un salop et doit le rester !

J'ai bien cru en pleurer d'ailleurs parce que ça ça me manquera aussi : 


Ce qui sauve peut être le roman c'est finalement l'humour de Bridget qui est encore présent et nous fait largement sourire durant notre lecture.

Ouais bon je l'aime toujours ma petite Bridget Jones.

dimanche 3 mai 2015

Bilan Mars/Avril 2015


Les livres nominés sont :

-Emma Tome 1 de Kaoru Mori 
-Les Bostoniennes de Henry James  
-Les sœurs Deblois Tome 3 Anne de Louise Tremblay d'Essiambre  
-La colline aux esclaves de Kathleen Grissom 
-22 Britannia Road d'Amanda Hodgkinson 
-La dernière valse de Mathilda de Tamara McKinley  
-La femme parfaite est une connasse 2 d'Anne-Sophie Girard & Marie-Aldine Girard 
-Les chroniques de SF tome 5 d'Armistead Maupin 


                                                            La plus belle couverture



                                                        L'histoire la plus originale




                                                                   Le plus addictif



                                                              La plus belle surprise



                                                     And the SphèreAward goes to ...

Chroniques de San Francisco, tome 5 : D'un bord à l'autre d'Armistead Maupin

"Est-il encore utile de présenter Armistead Maupin ? [...] En 1976, il commence à publier des historiettes dans les colonnes du San Francisco Chronicle. Armistead Maupin remet au goût du jour le feuilleton, tel que le pratiquait Alexandre Dumas au XIXe siècle. Seulement, notre Américain laisse la chevalerie dans sa poche, préférant à d'Artagnan un certain Michael Tolliver (alias Mouse), un joyeux homo. Ce dernier cohabite avec Mona Ramsey, Brian Hawkins et Mary Ann Singleton au désormais mythique 28, Barbary Lane. Mme Madrigal, une "logeuse d'une sensibilité quasi cosmique", transsexuel et mère poule en puissance, y accueille les nouveaux locataires par un joint de son herbe maison..."

Avis et note 

12/20

Bon là c'est la douche froide.


Comment passer de 15/20 de moyenne sur les 4 premiers tomes et dégringoler à 12 ??? Et bien tout simplement en n'ajoutant rien à l'histoire.

Les chroniques de San Francisco c'était un peu la révélation humoristique de l'année 2014. Du tome 1 à 4 on ne s'ennuie pas, les personnages sont extraordinaires au premier sens du terme, San Francisco donne envie, il y a des rebondissements à chaque livres bref c'était parfait jusqu'à ce cinquième tome...
Peut être celui de trop ? Je n'en sais rien et je vous le dirai quand j'aurai lu le sixième que j'ai en ma possession.

Franchement dans ce tome il ne se passe RIEN ! Mais rien on s'ennuie du début à la fin. Pourtant l'auteur détient tout de même des personnages avec lesquels on peut faire pas mal de choses et bien non. 

Michael mon chouchou est d'un terrible ennui. Brian celui que j'aime le moins est beaucoup trop présent et est dans ce tome assez énervant. Mary Ann ? Où était elle en fait dans ce tome ? DeDe est chiante. Il n'y a pas d'autres mots. Et puis l'histoire sur son beau père est inintéressante ! 
La révélation de ce tome est peut être les jumeaux de DeDe qui sont extrêmement drôles et mignons.
Bon et puis Madame Madrigal est là au début et à la fin du livre...c'est nul je l'adore !

Finalement ce tome est plus triste qu'autre chose. Le SIDA est au cœur de l'épisode c'est bien mais l'écart entre l'humour des premiers et le sérieux du 5ème est trop grand. 

En attendant la suite ...

La femme parfaite est une connasse 1 et 2 d'Anne-Sophie Girard & Marie-Aldine Girard

                     


Ce livre est LE guide pour toutes les femmes imparfaites (c’est-à-dire grosso-modo pour toutes les femmes*). Vous y apprendrez notamment comment garder votre dignité quand vous êtes complètement bourrée, qui sont ces filles qui ne mangent qu’une salade par jour, les questions qu’il ne faut pas poser à un homme si vous ne voulez pas entendre la réponse, ou ce qu’il faut faire de toute urgence si votre mec veut s’acheter des Crocs.


* Il peut également être lu par les hommes qui n’ont pas peur de découvrir ce que les filles se racontent entre elles dès qu’ils ont le dos tourné...


Avis et note 

15/20


Drôle, vrai et dopant !

Ce livre c'est un antidote contre le manque de confiance en soi et la solitude (mentale) ! 
Non parce que franchement j'ai découvert que je n'étais pas seule sur cet îlot qui s'appelle la vie. 
Ces nanas sont ultra drôles ! 


Les livres sont très courts et se lisent en 1 heure...un peu cher la page...mais bon ne faisons pas notre radine et écoutons ce que ces deux sœurs ont à nous dire ou pas ! Car franchement tout ce qui est dans ces livres ne s'apprennent pas, on se reconnait tout bonnement ! J'ai vraiment eu l'impression que c'était un tableau qui racontait mes galères, mes hontes mais aussi mes fiertés. 
Je trouve ça assez culotté de révéler les petits secrets des filles bourrées de complexes. 
Au final on rigole et on se rend compte qu'on peut carrément dédramatiser sur notre condition parce qu'en fait nous ne sommes pas seules.

Vous vous reconnaîtrez sûrement dans ces deux bouquins...à moins que vous ne soyez une....connasse. 
Parce que ça a vraiment bousculé le monde littéraire. Certaines filles se sont révoltées en lisant se livre car elles ne se reconnaissaient pas du tout, elles étaient donc considérées comme des ...connasses oups ! (Moi je trouve ça drôle) 

Bon après qu'on se le dise c'est une écriture assez particulière. Si on ne veut pas lire du "bite" "grosse connasse" ou "ta gueule" on ne voudra pas lire ces deux romans. Christina dirait clairement..



Livres très courts donc mini chroniques