dimanche 21 juin 2015

Eleanor & Park de Rainbow Rowell

Etats-Unis, 1986. Eleanor est une lycéenne trop rousse, trop ronde et est harcelée par tout le monde au lycée. Dans le bus scolaire, elle a l'habitude de s'asseoir à côté de Park, un garçon timide, qui l'ignore poliment. Peu à peu, les deux lycéens vont se rapprocher, liés par leurs passions communes pour les comics et les Smiths.

Avis et note

16/20

Alors là c'est un peu le livre que je voulais absolument lire depuis peut être plus d'un an ! 
J'en attendais énormément et généralement ce n'est pas très bon signe car je suis très souvent déçue après avoir attendue depuis longtemps un livre.

Et bien non. C'était une magnifique lecture !
Fraîcheur, douceur et poésie me viennent en tête lorsque je repense à ce roman. J'ai adoré Eleanor et Park (en tant que personnage), ce sont deux jeunes lycéens coincés dans un lycée américain avec tous les problèmes qu'il y a autour. 
La dureté de l'adolescence est très justement traitée et c'est bien ça qui m'a dès le départ intéressée. Oui parce qu'au départ il fallait que je m'accroche. Le lycée est vraiment très loin maintenant pour moi et je pensais que le côté "adolescent" allait me gêné. 
Mais en fin de compte pas du tout. 

J'ai adoré suivre E&P dans leur découverte mutuelle, dans leurs chagrins, leurs joies...
Ce roman est véritablement un bel hommage à l'adolescence, l'auteur permet au lecteur de ne pas juger les amours naissant très tôt dans la vie. Oui parce que E&P ont 16 ans et au départ rien ne les destiné à s'aimer ou même à se rencontrer.

Park est un jeune lycéen d'origine coréenne qui je dirais laisse sa vie se dérouler sous ses yeux. Son personnage est très complexe, j'ai eu l'impression qu'avant de rencontrer Eleanor il était spectateur de sa vie, mais après sa rencontre avec elle tout va changer et il sera le vrai acteur de sa vie. Je l'imaginais parfaitement. Frêle, sensible et doux, Park m'a vraiment touchée au plus profond de moi. La seule chance qu'il a c'est sa famille. Sa mère et son père sont parfaits ils l'aiment et lui disent même si avec son père rien n'est facile, il sait qu'il est aimé.
Concernant Eleanor, sa vie à elle n'a rien à voir avec celle de Park. Elle vit ou plutôt survit au côté de ses frères et sœurs et surtout de son beau père qui bat sa mère. Eleanor vit continuellement l'injustice au cœur de sa famille, si vraiment nous pouvons parler de famille, mais elle vit aussi la violence des gestes et mots.
Eleanor est le genre de personnage que nous avons envie de prendre sous notre aile pour l'aider et la pousser vers un meilleur avenir. 
Sa rencontre avec Park va tout chambouler et rendre sa vie meilleure. 

Nous vivons donc cette histoire à travers ces deux personnages magnifiquement bien représentés. Et nous apprenons à les connaître au fil des pages. Autour de cela se peint le tableau noir des lycées américainsLe harcèlement scolaire est notamment traité dans ce roman ce qui ajoute un plus. 

Eleanor & Park est une évidence. Il fallait absolument qu'ils se rencontrent, comme si cela était vital sans cela ils auraient tout les deux perdu goût à la vie. 

Ce livre n'a rien de banal, il traite des sujets sensibles et vrais. Je le recommande aux adolescents mais pas que. 

Légère déception en fin de roman, j'aurais voulu voir quelque chose de plus gaie même si je comprends tout à fait le choix de l'auteur, la vie n'est pas forcément un roman qui se fini bien. 

Le Bonheur côté pile de Seré Prince Halverson


Ella est mariée à Joe, déjà père de deux enfants. A la mort de celui-ci, deux mauvaises surprises attendent la jeune femme : la trattoria familiale est en faillite, et la mère biologique des enfants resurgit.

Pour Ella, hors de question de laisser "ses petits" à celle qui les a abandonnés. Mais pour revendiquer leur garde, un autre combat l'attend : sauver son unique source de revenus, cette épicerie italienne qui, depuis des générations, fait la fierté de la famille de Joe. Sa solution : révolutionner les traditions... et pour commencer, tout réinventer !

Réussira-t-elle son pari ? Saura-t-elle prouver que la vie, même côté pile, peut encore être belle ?

Avis et note 

07/20

Je suis tombée sur ce livre en pleine foire du livre et je ne l'aurai jamais lu s'il n'était pas à prix cassé.
Mon intuition était bonne parce que cette lecture a été un calvaire...
Du moins pas au début. Le résumé était plutôt intéressant et m'a vraiment donné envie de le lire. Le début installe très bien l'histoire, l'environnement dans lequel vit Ella.
Ella est une jeune femme épanouie amoureuse de son mari Joe, aimée comme un mère par ses deux beaux enfants, bref tout va pour le mieux jusqu'à que son mari décède subitement laissant cette famille dans le plus grand désarroi.
Jusque là tout aller bien. La lecture était intéressante et j'étais très intriguée par la suite des choses concernant le retour en surface de la véritable mère des deux enfants, Paige.

Et puis de là à la fin ça a été d'un ennui profond. Les événements sont lents à venir, tout le récit est plat et sans réel intérêt.


Nous suivons Ella et Paige dans leur lutte judiciaire pour récupérer les deux enfants en essayant de comprendre la vie des deux jeunes femmes.
Pourquoi Paige a-t-elle abandonné ses enfants ? La réponse est déjà toute faite dès le départ.
Qu'elle est l'histoire familiale de Joe ? Dès le début nous nous en doutons.

Bref tout est téléphoné de plus Ella est insupportable ! Elle ne sait pas ce qu'elle veut et ne se bat pas franchement pour ses enfants. Je m'attendais à voir une lutte féroce entre ces deux femmes .... même pas. Tout est trop plat, je voulais du sang !

Pour conclure ce roman est le genre de livre qu'on oublie au moment même où nous tournons la dernière page et je ne me remercie pas d'avoir perdue mon temps en lisant ce roman. 

Roman lambda.  


dimanche 7 juin 2015

Central Park de Guillaume Musso


Alice et Gabriel n’ont aucun souvenir de la nuit dernière…
… pourtant, ils ne sont pas près de l’oublier.
New York, huit heures du matin.
Alice, jeune flic parisienne, et Gabriel, pianiste de jazz américain, se réveillent menottés l’un à l’autre sur un banc de Central Park. Ils ne se connaissent pas et n’ont aucun souvenir de leur rencontre.
La veille au soir, Alice faisait la fête avec ses copines sur les Champs-Élysées tandis que Gabriel jouait du piano dans un club de Dublin.
Impossible ? Et pourtant…
Les questions succèdent à la stupéfaction. Comment se sont-ils retrouvés dans une situation aussi périlleuse ? D’où provient le sang qui tache le chemisier d’Alice ? Pourquoi manque-t-il une balle dans son arme ?
Pour comprendre ce qui leur arrive et renouer les fils de leurs vies, Alice et Gabriel n’ont pas d’autre choix que de faire équipe. La vérité qu’ils vont découvrir va bouleverser leur existence…

Avis et note 

12/20

Olala là c'est la douche froide. Vous savez cette déception où on passe du rire aux larmes ?


Guillaume Musso c'est un peu mon combat. Tout le monde nomment ses livres de "romans de gare" des livres pour les non littéraires pour ceux qui ne "veulent pas se prendre la tête en lisant" je dirai même les lecteurs sans cerveau. Et bien voilà mon combat littéraire c'est de montrer à toutes ces personnes que Musso est autant un génie que certains autres auteurs considérés comme tel (alors que franchement pour certains...).
Bon voilà après avoir poussé ma gueulante, c'est tout de même une déception pour moi concernant ce Musso.

Et pourtant je me suis lancée à corps perdu dans ce policier tête baissée. C'était peut être ça l'erreur. Je m'attendais être encore bernée par l'auteur, encore surprise des retournements de situations, entraînée dans une poursuite infernale. Et bien non.

Je ne suis pas rentrée dans le roman comme j'ai pu le faire dans tous ses autres livres. 
Pourtant oui l'histoire d'Alice est prenante. Elle se retrouve à 6000km de chez elle à New York, menottée à un homme qu'elle ne connait pas. Plutôt intéressant vu comme cela. 
Va s'en suivre une cavale, puis la recherche de ce qu'il y a pu se passer et à vrai dire cette partie est assez longue.
J'ai trouvé beaucoup de temps morts que je ne connaissais pas à Musso. Des recherches beaucoup trop longues qui auraient pu être pour moi écourtées.
Je pense tout de même que je suis assez dure sur ce coup là parce que c'est Guillaume Musso. Peut être que si ça avait été un autre auteur j'aurai sans nul doute était plus indulgente. 

Mais voilà la magie n'a pas opéré pour moi dans ce roman. La fin est comme un cheveu sur la soupe. L'explication est trop facile. Bref petite déception. 

 

samedi 6 juin 2015

Entre mes mains le bonheur se faufile d'Agnès Martin-Lugand

Depuis l’enfance, Iris a une passion pour la couture. Dessiner des modèles, leur donner vie par la magie du fil et de l’aiguille, voilà ce qui la rend heureuse. Mais ses parents n’ont toujours vu dans ses ambitions qu’un caprice : les chiffons, ce n’est pas « convenable ». Et Iris, la mort dans l’âme, s’est résignée.


Aujourd’hui, la jeune femme étouffe dans son carcan de province, son mari la délaisse, sa vie semble s’être arrêtée. Mais une révélation va pousser Iris à reprendre en main son destin. Dans le tourbillon de Paris, elle va courir le risque de s’ouvrir au monde et faire la rencontre de Marthe, égérie et mentor, troublante et autoritaire…


Portrait d’une femme en quête de son identité, ce roman nous entraîne dans une aventure diabolique dont, comme son héroïne, le lecteur a du mal à se libérer.

Avis et note 

10/20

J'ai lu il y a quelques temps maintenant le premier livre d'Agnès Martin-Lugand Les gens heureux lisent et boivent du café et j'avais vraiment adoré. Ce livre m'avait ému et fait rire.
Je m'attendais donc à retrouver l'univers particulier de l'auteur et m'émerger dans celui-ci.

Mais voilà comme le traduit la note, ce livre n'a vraiment pas été une réussite pour moi. 
Voir un ennui terrible ...
En fait dès le début du roman je me suis dit...


Parce que l'univers d'Alice l'héroïne est assez fade malheureusement. Elle est mariée à un médecin continuellement absent, ses parents lui ont menti et sont particulièrement horribles, son métier l'ennui bref sa vie est terne
A vrai dire je peux même dire que l'écriture de l'auteur est plate et assez monotone sûrement due à l'histoire qui n'est pas extraordinaire. 
Donc comme on peut le deviner dès le début c'est terriblement sombre. On ressent réellement le désarroi d'Alice, son ennui, sa dépression. 
Mais heureusement elle a un don (aaaaah ooooh) pour la couture (poin poin poin poin).
Bon là aussi je me suis dit que son don pouvait être réellement chiant dans un livre. 
Et pourtant c'est bien ce don qui sauve le roman d'une note en dessous de la moyenne. Parce que finalement on se prend au jeu de la nouvelle vie d'Alice on a réellement envie qu'elle s'épanouisse tellement on s'ennuie dans ce roman. 
Sa relation de départ avec Marthe est drôle et touchante. On se dit enfin quelqu'un du côté de la pauvre Alice...
Et arrive Gabriel !
Et là j'ai remercié l'auteur parce que je commencé sérieusement à me dire que j'allais abandonner le roman. Gabriel est le seul personnage que j'ai apprécié. 
Je dis bien apprécié parce que bon des fois il était un peu surfait. 
On connait tous cette histoire entre la jeune timide qui ne sait pas qu'elle est belle et l'homme ténébreux qui fait croire à tout le monde qu'il est solide comme un roc mais en fait c'est une guimauve...

Voilà pourquoi je n'ai pas vraiment apprécié ce roman, c'est une multitude de situations surfaites qui font de ce roman quelque chose de plat ....

Parlons aussi de la fin qui est vraiment ratée..Je n'ai vraiment pas compris le changement de rythme soudain et ce retournement de situation en 10-20 pages ... 

Je lierai tout de même la suite de son premier roman, avec tout de même de l'appréhension..

mardi 2 juin 2015

Ce qui nous lie de Samantha Bailly


Alice a un don. Les liens entre les individus lui apparaissent sous forme de fils lumineux. Un phénomène inexplicable qu’elle a appris à dissimuler... et à utiliser pour démasquer les hommes infidèles et venger les femmes trompées. Mais au fond, Alice aspire à retrouver une vie «normale», celle du bureau, des collègues et des relations simples. Son nouveau job dans un cabinet de recrutement semble lui offrir tout cela, et plus encore.

Parmi les personnalités variées qui cohabitent dans l’open space, elle rencontre Raphaël, chasseur de têtes et de cœurs, un homme inaccessible qui ne la laisse pas indifférente. Le seul dont Alice n’arrive pas à percevoir les liens.

Avis et note 

11/20

Livre acheté sur le Salon du Livre 2015, j'étais très pressée de lire ce livre qui a des critiques excellentes mais aussi  mitigées.
Je voulais donc faire mon propre avis sur ce roman.

Tout partait plutôt bien.
Parce que la bonne note de ce livre c'est son originalité. Dès le début nous reconnaissons que l'univers du livre est particulier. Alice détient un don, elle a la capacité de voir les liens que possèdent les individus entre eux. Sujet assez intéressant à traiter.
Malheureusement l'auteur s'évade et oublie son thème très prometteur en s'engouffrant dans les gnans gnans de la romance lourdingue. Je me disais que sa romance avec Raphaël était niaise et visible au bout des premiers chapitres...
C'est un peu la réaction que j'ai eu à certains passages....


Le sujet des dons d'Alice et Raphaël était pourtant génial. En fait c'est une réelle déception qui m'a prise dès la moitié du roman.


Les incessants retours en arrière, en avant, dans le présent, dans le futur, dans le passé, en avant, en arrière, en avant, en arrière etc etc...m'ont vraiment agacés car ils m'ont éloigné de l'histoire d'Alice.
Son passé n'est pas assez traité. Certains aspects de sa vie comme la relation avec son meilleur ami, le don de sa grand mère ou encore ses mauvaises rencontres sont survolés et à la fin on ne sait pas ce qu'il en est..
Limite je me suis dit que l'auteur voulait terminer très rapidement son roman. Je reste sur un sentiment d’inachèvement, quoi de pire pour terminer un livre ? 

De plus le personnage d'Alice est lisse. Aucun personnage ne m'a capté. J'ai détesté Raphaël, détesté sa relation avec Alice. Tous ce personnages sont assez superficiels et agaçants. 

Parlons de l'écriture de l'auteur, je vais être franche je l'ai trouvé très basique, trop peut être. 

Un point qui m'a fait plaisir : le clin d'oeil à L'ombre du vent de Carlos Ruis Zafon un auteur que j'adore.

Voilà donc une belle déception...