mercredi 29 juin 2016

Ce qui ne nous tue pas... de Carole Declercq

1944, pendant l’Occupation. Les Français vivent désormais dans l’espoir d’un débarquement allié et l'inquiétude gagne l'armée allemande, accentuant les crispations et les duretés perpétrées contre la population française. Maximilian von Wreden, officier du Renseignement allemand, est en poste à Paris depuis quelques mois quand il rencontre Marianne, une étudiante en philosophie de vingt et un ans. Sa peau est douce, ses lèvres sont tendres, elle réussit à apaiser ses démons intérieurs. Ce que Maximilian ne sait pas, c'est que la jeune femme travaille en réalité pour un réseau de résistants. Elle a volontairement été jetée dans la gueule du loup pour le séduire et lui soutirer des informations sensibles. Pour elle, il est d'abord l'homme à abattre. Mais pas seulement…

Avis et note 

15/20

Ce roman et moi ça a été très compliqué au début.
J'ai eu énormément de mal à entrer dans l'histoire. Je sortais d'un roman lumineux et là je tombais dans un livre historique sur l'une des périodes les plus noires de notre ère. La Seconde Guerre Mondiale est une partie de l'Histoire que je n'affectionne pas spécialement. Tout ce qu'il s'est passé est beaucoup trop proche de notre époque et cela me fait terriblement peur. Le racisme, l’antisémitisme, tout cela est encore beaucoup trop d'actualité...
Ça a donc été très compliqué de passer d'un livre léger à un livre très sombre.

C'est Marianne que nous croisons dans ce roman. Elle a un rôle majeur dans la résistance du Paris de 1944, elle a pour mission de séduire un officier allemand très important : Maximilian von Wreden. 

J'ai tout de suite compris ce qui allait se passer dans ce roman, et la quatrième de couverture révèle un peu la chose ! Bref je me suis lancée doucement dans ce livre et vers le milieu du roman je me suis prise au jeu.
Il y a énormément de tension, on a peur pour Marianne. L'ambiance est palpable, j'ai très bien réussi à imaginer le Paris de 44 sous occupation cela grâce à la bonne écriture de l'auteure. 

C'est donc au milieu du roman que j'ai réussi à apprécier ma lecture. L'auteure nous emporte dans cette histoire d'amour impossible entre Marianne et Maximilian. 
On découvre les deux personnages qui sont très attachants et on comprend leurs émotions tiraillées entre l'envie d'aimer et le devoir de rester dans leur camp. 
Au fil des pages l'histoire devient super intéressante, on se demande vraiment comment cette histoire va se terminer ...Beaucoup plus d'actions qu'aux 100 premières pages assez plates pour installer l'histoire. 

Au final une très belle histoire d'amour qui m'a fait penser au film Suite Française qui est aussi un roman. 

En revanche je suis très sceptique sur la fin du roman. Je ne peux pas vous expliquer pourquoi de peur de tout vous raconter, mais je n'ai pas compris le choix de l'auteur. La fin est pour moi incompréhensible voire impossible. Comment pouvons nous imaginer cela possible ? L'amour est-il aussi fort que cela ?  

1 commentaire:

  1. Coucou, j'avais adoré ce livre, même si la fin aussi m'avait laissé perplexe, . Au final en y réfléchissant je me suis dit qu'il avait compris qu'elle n'avait pas vraiment le choix et qu'elle a pris peur... mais je comprends ce que tu veux dire.

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