samedi 30 août 2014

Chroniques de San Francisco, tome 1 d'Armistead Maupin

Les seventies sont sur le déclin, mais San Francisco, la fureur au coeur et au corps, vibre encore d'une énergie contestataire et s'affiche dans les rues aux couleurs d'enseignes et de néons tapageurs. Tout droit venue de Cleveland, Mary Ann Singleton, vingt-cinq ans, emprunte pour la première fois les pentes du "beau volcan". Elle plante son camp au 28 Barbary Lane, un refuge pour "chats errants". Logeuse compréhensive et libérale, Mme Madrigal règne en matriarche sur le vieux bâtiment qui abrite une poignée de célibataires : Mona, rédactrice publicitaire, son colocataire Michael, chômeur et disciple de "l'amour interdit" et le beau Brian Hawkins, coureur de jupons insatiable.

Avis et note 

15/20

Et bien, et bien... 
On peut dire que ce livre est très différent de ce que j'ai l'habitude de lire et c'est bien pour cela que je ne pense pas l'oublier de si tôt ! 

Ce livre c'est la découverte de San Francisco, des personnages avec de grandes faiblesses se cherchant. Chaque personnage essaye de s'insérer dans une société qui malgré tout leur échappe. 
Ce sont les Etats-Unis à la fin des années 70, l'homosexualité, couleurs de peau, amitié, trahison, amour, gloire et beauté....Et c'est bien pour cela que j'ai beaucoup aimé ce roman. Les personnages sont certes nombreux (il faut s'accrocher) mais ils sont tous rafraîchissants et attachants. 
Michael est pour moi le plus drôle, il amène au roman une grande part d'humour et c'est bien cela que j'ai le plus apprécié ! 
Mary Ann elle est l’héroïne si on devait vraiment en désigner une. Je n'ai pas forcément accroché mais la suite nous réserve surement de belles choses.
Mona, Anna, Beauchamp, DeDe et les autres sont tout autant géniaux et c'est bien cela la force de ce livre : les personnages.
Ils sont tous liés par quelque chose (je me suis amusée à faire un schéma des relations entre eux tellement cela était compliqué à se remémorer).

Bref je lierai, il est sûre la suite très prochainement. En même temps comment ne pas faire autrement ? 

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